L'histoire de la guitare Archtop
La
guitare Archtop considérée
par beaucoup, uniquement comme la guitare Jazz par excellence, est en réalité, remarquable pour
quasiment tous les styles de jeux.
C'est la "Gibson guitar corporation" qui mie sur le marché la première guitare de ce genre, l'année 1923. C'était le modèle L-5, modèle de légende, très recherché aujourd'hui.
Ce fut la première guitare avec des Ouïes en f, semblable aux instruments du quatuor à cordes comme le violoncelle par exemple. C'est le musicien et ingénieur du son Lloyd Loar, recruté à la fin de la première guerre par la firme Gibson, qui conçu et développa cette guitare qui mesure 16 pouces (40,6cm) aux hanches.
Il avait repris la conception innovante d'Orville Gibson sur la mandoline (brevet ci-contre datant de 1898), à savoir un dos et une table d'harmonie bombée et sculptée dans la masse.
Il adapta donc ce concept (déjà lui-même inspiré du violon) en lui rajoutant les Ouïes en f mais aussi un trussroad, une jonction du manche au niveau de la 14éme frette et un chevalet flottant (alors qu'il était à l'époque collé à la table).
En 1934 sa largeur de hanche fut augmenté à 17 pouces (43,1cm).
Ce type de conception était destiné à améliorer la puissance et le ton. Ce fut confirmé par les guitaristes des formations orchestrales de l'époque qui l'adoptèrent en masse car elles leur permettaient de se faire entendre parmi les cuivres, batterie et contrebasse.
En 1931, voulant également une part du succès de Gibson, Epiphone lança à son tour un modèle Archtop basé sur la même conception, la Masterbilt qui était plus luxueuse et un peu plus grande avec des hanches à 16 3/8 pouces (41,6cm).

Gibson L5 de 1927
C'est la "Gibson guitar corporation" qui mie sur le marché la première guitare de ce genre, l'année 1923. C'était le modèle L-5, modèle de légende, très recherché aujourd'hui.
Ce fut la première guitare avec des Ouïes en f, semblable aux instruments du quatuor à cordes comme le violoncelle par exemple. C'est le musicien et ingénieur du son Lloyd Loar, recruté à la fin de la première guerre par la firme Gibson, qui conçu et développa cette guitare qui mesure 16 pouces (40,6cm) aux hanches.
Il avait repris la conception innovante d'Orville Gibson sur la mandoline (brevet ci-contre datant de 1898), à savoir un dos et une table d'harmonie bombée et sculptée dans la masse.
Il adapta donc ce concept (déjà lui-même inspiré du violon) en lui rajoutant les Ouïes en f mais aussi un trussroad, une jonction du manche au niveau de la 14éme frette et un chevalet flottant (alors qu'il était à l'époque collé à la table).
En 1934 sa largeur de hanche fut augmenté à 17 pouces (43,1cm).
Ce type de conception était destiné à améliorer la puissance et le ton. Ce fut confirmé par les guitaristes des formations orchestrales de l'époque qui l'adoptèrent en masse car elles leur permettaient de se faire entendre parmi les cuivres, batterie et contrebasse.
En 1931, voulant également une part du succès de Gibson, Epiphone lança à son tour un modèle Archtop basé sur la même conception, la Masterbilt qui était plus luxueuse et un peu plus grande avec des hanches à 16 3/8 pouces (41,6cm).

Gibson L5 de 1927